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Détails sur le produit
- Rang parmi les ventes : #147065 dans Livres
- Publié le: 1991-02-12
- Sorti le: 1991-02-12
- Langue d'origine:
Français - Nombre d'articles: 1
- Dimensions: 1.26" h x
4.92" l x
7.48" L,
- Reliure: Poche
- 574 pages
Commentaires clients
Commentaires clients les plus utiles
0 internautes sur 0 ont trouvé ce commentaire utile.Déraisonnable
Par signalsuspect
C'est un livre de créatures. La principale n'a qu'une idée approximative de son apparence. Elle vit parmi les livres et dans les livres, n'en sortant que pour une promenade quotidienne et hygiénique pour renifler les devantures des librairies. Kien est philologue, spécialiste des langues asiatiques. Dans son domaine, dans les livres donc, il est indépassable. Mais ailleurs, c'est à dire dans la réalité, dans le monde du dehors, il n'existe pas, ou à peine ; en tous cas il s'applique à passer sans laisser de trace, quitte à ignorer le quidam qui l'aborderait, quitte à nier autrui. D'ailleurs autrui n'existe pas pour Kien. Seuls existent les Confucius et autre Mencius qu'il invoque devant les murs de livres de sa maison bibliothèque. Il leur parle, ils lui parlent. Quel besoin de davantage d'humanité pourrait-il avoir ? Pourquoi frayer avec la bêtise du pékin moyen ? Tout juste a-t-il besoin d'une femme pour faire la poussière et la nourriture (les deux dans l'esprit de Kien sont de même extraction).Il croyait avoir trouvé la perle rare. Thérèse prend soin des livres et ne parle pas, n'apparaît que quand il le faut, ne demande rien. Dans un moment d'égarement, pour la pérennité de ses livres, Kien la demande en mariage et l'épouse. Mauvaix choix. Si Kien est autiste, il ne lui faut pourtant pas longtemps pour s'apercevoir que cette femme qui semblait si dévouée est en fait complètement folle. Thérèse-Gollum ne rêve que d'argent à ramasser, de trésor à ratisser, de mari à crever convenablement et de legs bien rédigé, c'est à dire pour son bénéfice.Thérèse avait mal estimé sa proie, Kien a déjà mangé tout son capital par la constitution de sa bibliothèque. Toute sa fortune, pour Thérèse, ne tient donc que dans les livres et les murs qui les soutiennent. Elle jettera son mari devenu inutile à la rue, femelle araignée éjectant de la toile la carcasse vide du mâle consommé.Mais Kien est tout sauf une carcasse vide. Certes, il ne semble pas fait de chair, osseux, longiligne, gris, inexpressif, ses lèvres comme deux couteaux bien aiguisés. La bibliothèque est dans sa tête. Il n'a perdu que le cuir et le papier, il n'a rien perdu des textes qui sont gravés dans sa mémoire surnaturelle.Dans ses errements il déniche un comparse, un nain bossu qui n'aura de cesse de lui arracher l'argent qui lui reste, recrutant pour se faire un aveugle voyeur, un égoutier imbibé, un colporteur insomniaque. La cour des miracles.Interviennent également d'autres fous, comme le concierge maniaque, pas peu fier d'avoir tué de ses poings sa femme puis sa fille. On espère désespérément l'apparition d'un personnage normal (mais qu'est-ce ?), sain d'esprit (hum ?), quelque chose comme un bon père de famille, un homme aimant ou une femme aimante. Car il n'y a pas trace d'amour de tout le récit, pas de place non plus pour du bon sens.Le frère de Kien apporte vers la fin un peu d'air, bien qu'il ne soit pas non plus tout à fait sain d'esprit, mais c'est trop tard pour sauver Kien. Les livres auxquels ils se vouaient, auxquels il appartenait, ne masquent plus la réalité du monde qui l'entoure. Comme une chose confinée des siècles durant à l'abri de tout, l'air s'est introduit, de même que le doute, la haine, la peur. Les livres ne sont peut-être rien. Le savant se consume et disparaît dans un grand éclat de rire, le premier de sa vie.
0 internautes sur 0 ont trouvé ce commentaire utile.Exceptionnel
Par Client d'Amazon
Bonjour à tous voici une critique que j'avais écrite l'année dernière à titre personnel. Ce livre m'a beaucoup marqué. Critique. Auto da fé de Elias Canetti. PrixNobel de litterature.Livre publié pour la première fois en 1935-1936 à Vienne à une époque où il y avait plus aucune chance pour ce livre d'être perçu,reçu par le public auquel il était destiné. Disparu de l'horizon de la littérature allemande mais qui est devenu déjà un livre internationalement célèbre. La traduction française de 1949 a eu le prix du meilleur livre étranger sous le titre "la tour de Babel".Conflit entre le monde de l'esprit, le monde intellectuel et la réalité brute s'il fallait résumé en une seule phrase ce roman extraordinaire.Le héros Peter Kiev,un savan vit isolé au dernier étage d'un immeuble à Vienne. Il possède la plus grande bibliothèque privé de toute la ville (plus de 25000 livres). Il n'est pas marié, pas d'enfant, amis et famille. Il vit seul marié à ses livres. C'est aussi un sinologue car il étudie les anciennes langues et sa spécialité les anciennes langues chinoises. Cet homme est replié,coupé,isolé du monde extérieur méprisant les gens de la ville mais à contre partie il considère ses livres comme des êtres humains. On peut même dire qu'il a un ego sur dimensionné car il se considère comme le plus grand sinologue et celui qui a la plus grande bibliothèque. Ce cocon où il enfermé, cloîtré va être bouleversée par l'arrivée d'une femme. Cette femme qui sera sa femme de ménage et qu'il épousera par la suite. Donc irruption physique et irruption de la sexualité auquel notre savant y est totalement étranger. Le roman se construit comme la divine comédie de Dante mais inversé. D'abord le paradis , le purgatoire et pour finir l'enfer. Le paradis où notre savan vit isolé entouré de ses livre qui est complètement isolé du monde extérieur, le purgatoire où il croira devant la police que sa femme est morte et pour finirl'enfer d'où sa femme avec comme complice le concierge de l'immeuble vont le détruire,l'anéantir de son paradis. Pour résumé en une phrase c'est le combat du monde intellectuel contre le monde physique. Tous les personnages sont foisonnés dans leur monde à eux dans une espèce de delirium. Thérèse qui veut absolument une chambre à coucher et qui porte que des jupes bleus. La symbolique du bleu s'explique dans le langage populaire par la perte,le manque,la castration,l'ablation,la passivité ou le renoncement alors qu'il représente en réalité la mutation,la sublimation des désirs(Thérèse qui est attiré par le vendeur de meuble) et la possibilité d'un nouveaux départ( elle espère avoir le testament rédigés à son nom à elle). Le concierge de l'immeuble qui est une brute épaisse se croit indispensable à la tenue de l'immeuble. Il prend sous son aile le professeur car celui ci lui donne des pourboires mais se liguera contre le professeur par la suite.....Tous les personnages vivent,interprètent le monde qu'ils perçoivent dans leur folie propre. Récit kafkaïen ? Peut être. L'absurde est omniprésent? Oui. Mais la puissance de ce livre c'est le parcours initiatique que cherche les personnages pour trouver leur veritée,une quête imaginaire(le nain qui rêve de devenir champion du monde d'échec aux États Unis,Thérèse avec sa quête d'argent et d'amour,le concierge ainsi que le frère de notre professeur sont voués à l'échec
12 internautes sur 14 ont trouvé ce commentaire utile.Le "livre" de Pandore
Par Thibault Marconnet
« Souvent femme varie, bien fol est qui s’y fie. » Cette fameuse maxime du roi François Ier pourrait, à juste titre, figurer en exergue d’Auto-da-fé, unique roman d’Elias Canetti incontestablement placé sous le signe de la folie.Peter Kien, sinologue d’un immense renom et gardien d’un trésor livresque de 25 000 ouvrages, va voir sa tranquille existence de philologue bouleversée de fond en comble, mise cul par-dessus tête à cause d’une femme qui n’est autre que Thérèse, sa pieuse domestique dont l’unique soin est de choyer les précieux livres du professeur.Car ce grand savant – qui se rassasie bien plus de mots que d’une nourriture solide –, vit exclusivement pour sa bibliothèque. Et tout ce qui porte jupon ou qui contient en soi le germe d’un possible émoi sexuel, est une véritable abjection pour celui qui « n’est pas un homme » ainsi que n’aura de cesse de le claironner Thérèse par la suite.Pour quelle raison la douce et patiente domestique en viendra-t-elle à prononcer ce jugement sans appel ? Parce qu’un jour Kien, pensant accommoder les choses au mieux, aura la funeste idée d’épouser cette femme afin qu’elle puisse se livrer tout entière à son rôle de ménagère et de protectrice de ses livres chéris.L’habit ne fait pas la nonne et Kien s’en apercevra bientôt. En passant l’anneau au doigt de cette furie, c’est une véritable boîte de Pandore qu’il ouvrira… Et, dès lors, des événements catastrophiques vont pleuvoir en masse sur la pauvre tête du professeur ainsi qu’une pluie de feu. Peter Kien, “l’asexué”, va payer au prix fort sa paisible existence passée et, si l’on ose dire, “expier” littéralement son rejet des femmes et de la sexualité. Il semblerait d’ailleurs qu’Éros lui-même ait décidé de lui décocher maintes flèches empoisonnées afin de lui faire amèrement payer son affront. Détaché de tout ce qui n'est pas science ou métaphysique, Kien va être brutalement rappelé au monde. Le “pur esprit” va sentir (à son insu), qu’il a bel et bien un corps, jusque-là tranquillement ignoré.Roman fou et indescriptible, Auto-da-fé est un “éloge de la folie” qui devient insoutenable réalité. Au sein de cet ouvrage, raison et déraison se livrent une guerre sans merci, dont seule la déraison sortira victorieuse. Elias Canetti manie un humour tragique qui n’est pas sans rappeler le génie d’un Kafka. Tous les personnages qui se coudoient abruptement dans ces pages, vivent uniquement nichés dans leurs propres fantasmes, nourrissant eux-mêmes copieusement leurs folles chimères – ce qui n’est pas sans entraîner plusieurs malentendus fantastiques et d’une grande bouffonnerie !« All the world’s a stage » ainsi que le proclamait le grand Shakespeare ; et les histrions de cette cauchemardesque “comédie humaine” semblent créer leurs rôles de toute pièce au fur et à mesure que se déroulent leurs déraisonnables péripéties. Est-il seulement une morale à ce récit “plein de bruit et de fureur” ? Très certainement aucune.À moins de forger la suivante par pure boutade : « Soyez une brute à la sexualité débridée ou bien ne vous mariez jamais ! »Il se peut qu’au sortir de ce roman vous ayez le tournis tant cette histoire semble marcher la tête à l’envers. Et ce signe serait de fort bon augure car un grand livre a toujours soin de déboussoler son lecteur.Thibault Marconnet14/07/2014
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