Lire le livre en ligne-Le Chardonneret- ebook gratuit [PDF] 2017
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Détails sur le produit
- Rang parmi les ventes : #6470 dans Livres
- Marque: Pocket
- Publié le: 2015-01-02
- Sorti le: 2015-01-02
- Langue d'origine:
Français - Nombre d'articles: 1
- Dimensions: 7.13" h x
1.89" l x
4.76" L,
- Reliure: Poche
- 1296 pages
Commentaires clients
Commentaires clients les plus utiles
20 internautes sur 21 ont trouvé ce commentaire utile.
J'ai adoré
Par puppette
je ne me sens pas capable de tenter un commentaire littéraire je ne peux exprimer que ce que j'ai ressenti ,je me suis plongée une fois de plus dans l'univers de Donna Tartt et le charme a opéré comme à la lecture de ses 2 ouvrages précédents je me suis coupée du monde dans le silence et j'ai dégusté voilà c'est tout.
38 internautes sur 42 ont trouvé ce commentaire utile.
Un livre fantastique
Par Guillaume
Après avoir eu toutes les peines du monde à le lâcher depuis deux semaines, et c'était de plus en plus difficile à mesure que ma lecture avançait, j'ai refermé (façon de parler quand on lit sur Kindle) le Chardonneret cet après-midi... fantastique.Il me faudra certainement un peu de temps et de recul pour donner une appréciation plus objective, mais je ne me souviens pas avoir autant aimé un livre, même si cela a bien du m'arriver une ou deux fois avant. Des personnages subtils, vivants et attachants, des rebondissements et une histoire souvent palpitante, une plongée réussie et instructive (pour moi) dans le monde de l'art et des antiquités, avec des analyses fines, poétiques et intelligentes. J'ai trouvé très touchants et réussis des passages où l'histoire ralentit un peu et où Donna Tartt nous plonge dans des questions un peu métaphysiques.Un seul petit bémol, la deuxième partie du livre (il y en a beaucoup), qui se déroule à Vegas, paraitra peut être un peu longue et quelque peu glauque à certains. Je les encourage à persévérer dans leur lecture, la suite vaut tellement la peine.Le livre est ensuite de mieux en mieux, jusqu'à la fin, qui, après des péripéties trépidantes, est pleine de sensibilité et d'émotion. Je suis persuadé que ce livre touchera de nombreux lecteurs autant que moi, donnant à chacun l'impression que le livre a été écrit pour lui seul.
0 internautes sur 0 ont trouvé ce commentaire utile.
L'art pour nous sauver?
Par Gerard Müller
Le Chardonneret/Donna Tartt/Prix Pulitzer 2014L’art pour nous sauver ? Theo Decker, le narrateur, est cloîtré dans une chambre d’hôtel à Amsterdam, tel un animal traqué. Il a 27 ans. Et il se souvient de sa visite au Muséum de New York avec sa mère quatorze ans plus tôt et de l’arrivée dans sa vie de ce tableau de maître du XVIIe siècle qui ne l’a plus quitté depuis l’attentat survenu alors dans le musée. Un tableau datant de 1654 de Carel Fabritius, élève de Rembrandt et maître de Vermeer, que Theo a pris avec lui dans le chaos de l’explosion comme pour le protéger de la destruction. Ce tableau représente un chardonneret. La question va se poser un peu plus tard à Théo : comment expliquer aux autorités que ce tableau est entre se mains et qu’en faire sans être accusé de vol ? Les cent premières pages sont bouleversantes, l’amour filial de Theo, abandonné par son père, pour sa mère prenant un caractère absolu et irrévocable, un attachement quasi viscéral. C’est un magnifique roman initiatique, riche de tendresse et d’émotions et un thriller multiface qui vous captive de la première à la mille cent deuxième page ! Une analyse très travaillée des liens qui se tissent entre les personnages et un récit où tous les détails, et ils sont nombreux au sein des digressions multiples, ont leur importance pour la compréhension de l’intrigue, le personnage principal demeurant le tableau de Fabritius que Theo conserve caché derrière son lit durant une bonne partie de l’histoire : « Quand je ne pouvais pas le voir, j’aimais le savoir là à cause de la profondeur et de la solidité qu’il donnait aux choses, du renforcement de l’infrastructure, d’une précision invisible, de la justesse d’une assise qui me rassurait, tout comme il était rassurant de savoir que, au loin, les baleines nageaient sans crainte dans les eaux de la Baltique et que des moines de mystérieuses zones temporelles psalmodiaient sans discontinuer pour le salut de l’humanité. Le sortir, le tenir, le regarder n’était pas une chose à prendre à la légère… C’était trop tentant, en posant les mains dessus, de le sortir pour le regarder. Je l’ai donc fait glisser rapidement, et presque sur-le-champ sa lueur quasi musicale m’a enveloppé, douceur intrinsèque et inexplicable au-delà d’une harmonie d’authenticité profonde qui vous berçait le sang au même titre que votre cœur battait lentement et sûrement en compagnie de quelqu’un avec qui vous vous sentiez aimé et en sécurité. » Fabritius est mort à l’âge de 32 ans dans l’explosion de la poudrerie voisine de son atelier où il n’a eu le temps de peindre qu’une petite douzaine de tableaux : « Ce qui m’accrochait, c’était l’élément de hasard : les désastres aléatoires, le sien et le mien, convergeaient vers le même point invisible…La chance errante qui changerait tout, ou pas. » Quoique écrit sans style particulier et dans une traduction banale, ce roman est passionnant à plusieurs titres, d’abord par l’histoire incroyable de la vie de Théo liée à ce tableau qui va entrer dans sa vie de façon incongrue puis en disparaitre à son insu, pour réapparaître beaucoup plus tard après de rocambolesques aventures en tous genres. Et puis par les descriptions d’œuvres d’art, aussi bien meubles anciens que tableaux surtout de l’école flamande, lorsque Théo œuvrera dans la boutique d’antiquités de son ami et mentor Hobie. La plongée dans le monde de la drogue et de l’alcool devient un moment douloureux et tragique dans la vie de Théo que guettent non seulement la dépression profonde mais aussi une lucidité désespérée, morbide et létale : « Les convulsions répugnantes de l’ordre biologique. La vieillesse, la maladie, la mort. Pas d’échappatoire. Pour personne. Même ceux qui étaient beaux étaient comme des fruits ramollis sur le point de pourrir. Et pourtant, tant bien que mal, les gens continuaient de baiser, de se reproduire et d’affourager la tombe, produisant de plus en plus de nouveaux êtres qui souffriront comme si c’était chose rédemptrice ou bonne, ou même en un sens, moralement admirable…La plupart des gens semblaient satisfaits du mince vernis décoratif et de l’éclairage de scène artistique qui, parfois, rendaient l’atrocité basique de la condition humaine plus mystérieuse ou moins odieuse… Pour les humains, piégés par la biologie, il n’y avait pas de miséricorde : nous vivions quelque temps, nous nous agitions un peu, puis nous mourions, nous pourrissions dans le sol comme des déchets… » Après avoir suivi Théo, ce garçon puis cet homme angoissé et fragile durant plus de 1000 pages de ce roman foudroyant, sa belle relation filiale avec Hobie et fraternelle avec Boris, on arrive au dernier chapitre de cet immense livre, l’apothéose avec la symbolisation du Chardonneret, de ce tableau mythique, tant dans son contenu intrinsèque montrant un oiseau, (mais quel oiseau !) que dans sa nature d’œuvre d’art. Ce n’est pas pour rien qu’en exergue de ce chapitre, l’auteur ait cité la célèbre phrase de Nietzsche : « L’art et rien que l’art, nous avons l’art pour ne point mourir de la vérité. » Avec lucidité, Théo (ou l’auteur !) écrit : « Trop se soucier des objets peut vous tuer. Si ce n’est que, si vous vous souciez suffisamment d’une chose, elle prend vie. Et n’est-ce pas leur but, quand elles sont belles, de vous relier à une beauté supérieure ? Ces premières images qui font s’ouvrir votre cœur en grand et que vous passez le restant de vos jours à pourchasser, ou à essayer de retrouver, d’une façon ou d’une autre ? …Si un tableau se fraie vraiment un chemin jusqu’à ton cœur et change ta façon de voir, de penser et de ressentir, tu ne te dis pas « oh, j’adore cette œuvre parce qu’elle est universelle, j’adore cette œuvre parce qu’elle parle à toute l’humanité. Ce n’est pas la raison qui fait aimer une œuvre d’art. C’est plutôt un chuchotement secret …Un grand tableau est assez fluide pour se frayer un chemin dans l’esprit et le cœur sous toutes sortes d’angles différents, selon des modes uniques et particuliers. Chaque marchand d’art et chaque antiquaire les reconnaît. Ce sont des objets qui apparaissent et réapparaissent. Pour quelqu’un qui ne serait pas un marchand d’art, il ne s’agira peut-être pas d’un objet, mais d’une ville, une couleur, une heure de la journée. Le clou sur lequel ta destinée est susceptible de s’accrocher et de se déchirer…Si nos secrets nous définissent, en opposition au visage que nous montrons au monde, alors le tableau est celui qui m’a emporté au delà de la surface de l’existence et qui m’a permis de savoir qui j’étais…Qui sait pourquoi Fabritius a peint le Chardonneret ? Un chef d’œuvre minuscule unique en son genre. 1654, l’année où il a peint ce tableau est aussi l’année de sa mort. Il y a un frisson prémonitoire qui plane, comme s’il avait peut-être reçu un signe que cette minuscule et mystérieuse œuvre serait l’un des rares travaux à lui survivre… ». Regardons le tableau de plus près : « Il y a là un minuscule battement de cœur et la solitude, un mur lumineux et ensoleillé, et ce sentiment qu’il n’y aura pas d’échappatoire…Enfermé au cœur de la lumière : le petit prisonnier stoïque. Et dans ce petit portrait fidèle, il est difficile de ne pas voir l’humain dans l’oiseau. Digne, vulnérable. Un prisonnier qui regarde un semblable…L’oiseau nous regarde. Il n’est ni idéalisé ni humanisé. C’est un oiseau, point. Vigilant et résigné. Il n’y a pas de morale ou d’histoire. Il n’y a pas de résolution. Il y a juste une double mise en abîme : entre le peintre et l’oiseau prisonnier ; entre la trace qu’il a laissé de l’oiseau et l’expérience que nous en faisons, des siècles plus tard…Même un enfant peut constater sa dignité : dé à coudre de courage, tout en duvet et os fragiles. Pas craintif, pas même désespéré, mais inébranlable et tenant sa place. Refusant de se retirer du monde. » Ce passage m’a fait penser à Camus et à Sisyphe. Magnifique chapitre qui m’a fait regarder le tableau maintes fois reproduit en deuxième et troisième de couverture ainsi que partiellement au travers de son emballage, en clin d’œil en première. Et pour finir, je citerai cette conclusion de l’auteur par la voix de Théo : « J’aimerais croire à une vérité au delà de l’illusion, mais j’en suis venu à la conclusion qu’il n’y en a pas. Parce que, entre la réalité d’un côté et le point où l’esprit la heurte de l’autre, il y a une zone intermédiaire, un liseré irisé où la beauté vient au monde, où deux surfaces très différentes se mêlent en une masse indistincte pour offrir ce que n’offre pas la vie ; et c’est l’espace où tout l’art existe, et toute la magie…Tandis que nous mourons, tandis que nous émergeons de l’organique et replongeons de manière ignominieuse dans l’organique, c’est une gloire et un privilège d’aimer ce que la Mort n’atteint pas. Dans la mesure où il est immortel (il l’est), et où j’ai un petit rôle, lumineux et immuable, à jouer dans cette immortalité. Il existe ; et continue d’exister. Et j’ajoute mon propre amour à l’histoire des amoureux des belles choses, eux qui les ont cherchées, les ont arrachées au feu, les ont pistées lorsqu’elles étaient perdues, ont œuvré pour les préserver et les sauvegarder tout en les faisant passer de main en main, littéralement, leurs chants éclatants s’élevant du naufrage du temps vers la prochaine génération d’amoureux, et la prochaine encore. » Un immense livre envoûtant à la gloire de l’art et de ceux qui l’aime et un talent et une virtuosité hors du commun que ceux de Donna Tartt qui nous emmène loin, non sans violences à travers tous les dangers mais avec tendresse, avec Théo de New York à Amsterdam via Las Vegas, pour qu’à la fin nous nous posions la question : où se situe la frontière entre le bien et le mal ?
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